Utilisée dès le XVIe siècle, cette expression met en scène le chat, puissant et malin, et le rat, rapide et agile.

Lorsque le chat poursuit le rat, celui-ci doit redoubler de rapidité pour lui échapper. Cela signifie donc qu’une personne menacée peut s’adapter à la force de son adversaire et devenir ainsi très efficace.

Etait également employée au début du XVIIe siècle l’expression « à bon assailleur bon défendeur » signifiant qu’un combat est juste dans la mesure où les adversaires sont de force égale.

 

Lithographie noir et blanc de Victor Jean Adam, 1840. Acquisition 2012.

Au centre, dans une galerie de Palais de Justice, devant des panneaux d’affichage, deux avocats, en discussion. Derrière eux, deux autres confrères en conversation.
Autour de cette scène centrale, plusieurs vignettes :
– en haut, de part et d’autre de la devise, un chat et un rat.
– à gauche, de haut en bas : un couple ; un garde ; deux hommes discutant.
– à droite, de haut en bas : deux femmes se disputant ; un bourgeois ; un chasseur de rats.
En bas :
– à gauche : un gendarme attrape un voleur sur le toit d’une maison.
– à droite : deux gardes interpellent un homme devant le bureau de l’Octroi.