Charlotte Corday (1768-1793) a assassiné le député jacobin Jean-Paul Marat, en le poignardant dans sa baignoire, le 13 juillet 1793. Immédiatement arrêtée, elle est conduite à la prison de l’Abbaye puis transférée le 15 juillet à la Conciergerie. Elle comparaît le lendemain devant le Tribunal révolutionnaire et est défendu par Claude-François de Chauveau-Lagarde, nommé d’office par le président.

Après l’intervention de son défenseur, le jury la reconnaît coupable d’assassinat « avec des intentions criminelles et préméditées ». Il la condamne à la peine de mort et ordonne qu’elle soit conduite à la guillotine revêtue d’une chemise rouge réservée aux parricides.

Le Musée conserve dans ses collections cette huile sur toile de l’ école française du XIXe siècle, d’après Henri Scheffer (1798-1862). Le tableau original  a été présenté au Salon de 1831 et acquis par l’Etat. Il est aujourd’hui conservé au Musée Lambinet de Versailles.

 

 

 

Portrait de Charlotte Corday (1768-1793), Gravure en couleurs de Pierre Alix (1762-1817), XVIIIe-XIXe siècle. Collection Musée du Barreau.

 

Chromolithographie du XIXe siècle. Collection Musée du Barreau.